Exemple

Texte de départ

          L'expansion des communications pourrait permettre d'améliorer les relations entre les hommes, de réduire les inégalités, d'augmenter la coopération entre États, mais ce n'est pas ce qu'on constate.

          La mondialisation pourrait être positive pour les populations et la planète, mais les choix actuels ont plutôt entrainé des phénomènes d'appauvrissement et un pillage généralisé des ressources. Ainsi, le monde n'a jamais été aussi riche, mais n'a jamais été aussi injuste. Les richesses mondiales ont certes augmenté, mais l'écart entre les plus riches et les plus pauvres a été multiplié par 3 ces 30 dernières années. Certains se sont peut-être enrichis mais globalement, la pauvreté augmente dans les pays pauvres comme dans les pays riches.

          On ne peut certes tout imputer à la mondialisation. Les guerres, régimes politiques dictatoriaux, catastrophes naturelles sont responsables en bonne partie de l'appauvrissement des populations.

          Néanmoins, la mondialisation a des effets directs indéniables. Ainsi, la concurrence entre les travailleurs du monde entier, pousse les entreprises à payer toujours moins leurs employés, entrainant au Nord, notamment, une lente destruction des droits sociaux. Par ailleurs, beaucoup d'échanges internationaux non contrôlées tendent à fragiliser les économies locales. Du point de vue environnemental également, l'accroissement des transports est une catastrophe et contribue au réchauffement climatique. La surconsommation des ressources, les pollutions variées, le manque de respect des ressources naturelles rendent le phénomène plus grave.

          Le développement des communications n’a pas eu les effets positifs escomptés et la globalisation a eu des effets pervers tels que l’appauvrissement et l’accroissement des inégalités sociales entre les hommes. D’autres phénomènes comme la violence ont aussi une part de responsabilité dans cette situation, mais c’est la mondialisation qui demeure la cause essentielle de la destruction des droits sociaux dans certains pays, ainsi que de la dégradation dangereuse de l’environnement. Il s’y ajoute qu’actuellement, ce sont les bailleurs de fonds qui prennent les décisions les plus importantes au niveau mondial, mais on conteste leur légitimité et on reproche à leurs institutions de prendre des décisions plutôt préjudiciables aux populations des pays démunis.

          Aujourd'hui, les décisions majeures sont prises directement au niveau international, dans le cadre d'Institutions financières internationales telles que la Banque Mondiale ou le Fonds Monétaire International, et au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ces Institutions, qui ont pris une place centrale dans les orientations financières et économiques mondiales, sont de plus en plus critiquées pour les effets de leurs décisions mais aussi pour leur opacité et leur illégitimité, car les peuples ne sont pas associés aux décisions. La Banque Mondiale et le FMI, censés lutter contre la pauvreté, sont accusés d'aggraver la situation des pays pauvres en leur imposant des choix qui ne profitent pas à leurs populations.

                                                                                                   Manuel de l'IPN, 7e'AS

Résumé du texte au quart de sa longueur

          Le développement des communications n’a pas eu les effets positifs escomptés et la globalisation a eu des effets pervers tels que l’appauvrissement et l’accroissement des inégalités sociales entre les hommes. D’autres phénomènes comme la violence ont aussi une part de responsabilité dans cette situation, mais c’est la mondialisation qui demeure la cause essentielle de la destruction des droits sociaux dans certains pays, ainsi que de la dégradation dangereuse de l’environnement. Il s’y ajoute qu’actuellement, ce sont les bailleurs de fonds qui prennent les décisions les plus importantes au niveau mondial, mais on conteste leur légitimité et on reproche à leurs institutions de prendre des décisions plutôt préjudiciables aux populations des pays démunis.