Le subjonctif
Le subjonctif est le mode qui présente le fait exprimé par le verbe comme une éventualité (souhait, obligation, possibilité). L’indicatif, au contraire, présente les faits comme une réalité.
On le rencontre dans des propositions indépendantes ou subordonnées.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l’imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premiers sont couramment utilisés.
Le subjonctif présent :
a) les valeurs :
De nos jours le subjonctif présent ne désigne plus un temps particulier, puisqu’il s’emploie pour
toutes les époques (passé, présent, futur).
Exemples : Il voulait que je parte. Il veut que je parte. Il voudra que je parte.
Le subjonctif présent exprime l’éventualité sous différentes nuances :
- Un souhait ou une prière : Qu’il pleuve.
- Une possibilité : Il est possible qu’il ne vienne pas.
- Une obligation : Il faut qu’elle soit là.
- Le regret : Je regrette qu’il vienne
- Le doute ou l’incertitude : Je doute qu’il arrive à temps.
Il peut exprimer aussi un ordre indirect à la 3° personne : Qu’il se tienne prêt !
b) la conjugaison : Pour construire le subjonctif, on utilise « Que + le verbe »
Ses terminaisons sont régulières pour tous les verbes sauf être et avoir : e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
Exemples :
que je regarde, que tu regardes, qu’il regarde, que nous regardions, que vous regardiez, qu’ils regardent
que je finisse, que tu finisses, qu’il finisse, que nous finissions, que vous finissiez, qu’ils finissent
Exceptions :
Être : Que je sois, Que tu sois, Qu’il soit, Que nous soyons, Que vous soyez, Qu’ils soient
Avoir : Que j’aie, Que tu aies, Qu’il ait, Que nous ayons, Que vous ayez, Qu’ils aient
Quelques verbes ont un radical particulier au subjonctif, mais leurs terminaisons sont régulières. Voici les plus fréquents :
Voici les plus fréquents :